Approches Musicologiques : Histoire de la transcription (XVIe-XXe siècles)

Ce cours propose une étude en dix étapes de l’art de la transcription à travers les siècles (16e-21e siècles). Sur la base d’écoutes, d’exercices et de lectures - ouvrages théoriques, partitions, documents sonores et visuels, témoignages divers (préface, correspondance, journal, etc.) - ces séances de travail s’adressent aux chanteurs et aux instrumentistes (à vent, à clavier, à cordes frottées, à cordes pincées…). 

L’art de la transcription - comparable à l’art de la traduction - occupe une place de choix dans la littérature musicale. Les différentes approches de la transcription mettent en scène plusieurs manières de « traduire » le texte original. L’intervention et la démarche du transcripteur peuvent refléter des intentions variées comme par exemple a) transcription d’œuvres vocales pour luth, pratique courante au 16e siècle, b) arrangement pour piano - instrument « domestique » par excellence au 19e siècle - du répertoire orchestral et des opéras, c) transcription et harmonisation de chants populaires, d) transcription comme outil pédagogique, etc. autant de scénarios possibles évoluant au fil des siècles.  Ces multiples géométries permettront de se familiariser avec les nombreux outils utiles à l’interprétation et à la recherche.

Il s'agit d'une campagne de sensibilisation sur les protections auditives dédiée aux étudiants en Bachelor principalement et élargie aux étudiants en Master ensuite.


Le cours de diction lyrique du département vocal permet d'assimiler en 2 ans les principales règles de prononciation de l'italien, de l'allemand, du français et de l'anglais. L'accent est mis sur l'acquisition de l'autonomie des étudiantes et des étudiants. Il ne s'agit pas d'un cours de langue.

Le cours théorique de diction lyrique présente en 2 ans quatre langues fondamentales du répertoire vocal, l'italien, l'allemand, le français et l'italien. L'accent est mis sur la maîtrise de l'Alphabet Phonétique International, sur les distinctions entre les niveaux de langue et entre le parlé et le chanté, ainsi que sur l'autonomie des étudiant.e.s dans la résolutions des problèmes phonétiques qu'ils rencontrent dans leur répertoire.

Les étudiant-e-s en deuxième année de Bachelor assistent à deux rencontres données par des intervenant-e-s extérieur-e-s, présentant différents métiers ou différentes approches des métiers de la musique. Ils et elles assistent également à un forum organisé chaque année leur permettant de rencontrer divers-es professionnel-le-s de la musique et de bénéficier de diverses actions de sensibilisation et de prévention.

  •  Le forum est également ouvert à tous les autres étudiant-e-s (première et troisième année de Bachelor, première et deuxième année de Master) de manière facultative.

 Le but de la « préparation aux métiers BA » est de faire découvrir la vaste palette des métiers de la musique et de sensibiliser les étudiant-e-s à diverses questions comme la lecture de contrats, les problématiques de pouvoir et de harcèlement, la consommation de bétabloquants, etc.


Les compositions musicales incomplètes existent sous de nombreuses formes. Ils puissent manquer une ou plusieurs parties en raison de la perte ou du démembrement des sources, comme cela s'est produit par exemple pour les chansons de Johannes Ciconia (†1412). Ils puissent également avoir été laissées inachevées par le compositeur, comme la Symphonie D 758 ( « Unvollendete ») de Schubert. La question se pose alors de savoir comment redonner vie à tels musiques incomplètes ou endommagées. Existe-t-il des moyens de les réimaginer ou même de les reconstruire ? Quelle est la différence entre une complétion (comme celui de Süßmayer pour le Requiem de Mozart) et une restitution « savante » ? Est-ce qu’une restitution ne peut être défendue si elle peut se rapprocher de l'original perdu ? En s'appuyant sur des études de cas tirées du projet Lacunae Ciconiae (HEM) entre autres, les participants sont invités à développer leur propre approche des œuvres musicales incomplètes.


Documents et partitions

Incomplete musical compositions exist in many forms and shapes. They may miss one or several parts due to the loss or dismemberment of the source(s), as happened for instance to songs of Johannes Ciconia (†1412). Alternatively, they may have been left unfinished by the composer, such as Schubert’s Symphony D 758 (« Unvollendete »). This begs the question how such incomplete or damaged music can be brought back to life. Are there ways to reimaging or even reconstruct them? What is the difference between a completion (such as Süßmayer’s of Mozart’s Requiem) and a “scholarly” reconstruction? Is reconstruction only defensible if it is likely to get close to the lost original? Drawing case studies from the ongoing research project Lacunae Ciconiae (HEM), as well as the work of other scholars, participants are invited to reflect on this theme and develop their own approaches to incomplete musical works.