La découverte et l’utilisation de l’électricité ont bouleversé le monde musical. Depuis les tout premiers systèmes d’amplification dans les années 1930, ce séminaire retrace l’apparition des nouvelles technologies en musique, en expliquant comment les musicien-nes se les sont appropriées et comment le rôle de l’interprète s’en est vu considérablement modifié. Pour faire la connexion avec les recherches les plus récentes, des compositeur-ices et performeur-euses genevois-es viendront présenter leur travail. Pour valider ce séminaire, il sera demandé aux étudiant-es de mener une réflexion sur l’utilisation musicale d’une technologie de leur choix et de la mettre en action sous la forme d’une création.

Les musicien-ne-s sont particulièrement exposé-e-s aux pathologies physiques et mentales. 
Toutefois, une bonne compréhension du corps et la pratique d'exercices réguliers pour 
accompagner le ou la musicien-ne aident à améliorer le bien-être physique et mental, deux 
aspects particulièrement liés. Ce cours s’organise en deux volets. D’une part, les étudiant-e-s 
en physiothérapie à la Haute école de santé, accompagné-e-s par des expert-e-s, proposent 
6 thématiques visant à une meilleure compréhension anatomo-physiologique, ainsi que des 
exercices pratiques favorisant de bonnes capacités physiques ainsi qu’une utilisation optimale 
des capacités physiques (ex. échauffement, récupération, étirements, conditionnement 
physique général, respiration, contrôle postural et perception du corps en mouvement). 
D’autre part, des spécialistes interviennent dans des séances consacrées plus spécifiquement 
à la préparation mentale.  
Cet atelier de préparation physique et mentale a pour objectif de promouvoir la bonne santé 
au quotidien par des outils pratiques utilisables facilement. 

Enseignants | HEdS – Etudiant-e-s en physiothérapie et divers-es intervenant-e-s 
Lieu | Institut Jaques-Dalcroze, salle 010 
Horaires | Jeudi 12h30-13h30

   Cet atelier propose d’interroger les liens entre la musique, le sacré et le religieux en partant de l'observation de concerts et spectacles. Les séances de cours proposeront des éléments de réflexion sur des sujets variés abordés par des historiens, ethnomusicologues, spécialistes de musiques actuelles. De l’histoire des concerts de musiques sacrées en Occident à la diffusion des « musiques soufies » et l’invention de nouveaux rituels dans les mouvements New Age : comment appréhender les transferts et échanges réciproques entre la musique et le domaine du religieux ? Si l’on peut parler d’un « culte de musique » (J. Cheyronnaud) dans nos sociétés, en quoi diffère-t-il d’un culte religieux ? Peut-on appliquer aux concerts les approches développées par des anthropologues pour l’analyse de rituels ? Les notions travaillées dans la première partie du cours seront ensuite appliquées à des observations sur des concerts et événements se déroulant à Genève (en particulier dans le cadre du cycle "Musique et Mystique" des ADEM), permettant de s'exercer à la démarche ethnographique.

Western (classical) music characterises itself through the performance of so-called « works » (e.g. Beethoven’s Fifth Symphony). On closer inspection, however, these « works » turn out to be largely imaginary, ideological constructs, corresponding neither to the score nor to the reality of performance. Both early and contemporary repertoires provide different models for approaching musical compositions: in eighteenth-century partimenti as well as a twentieth-century « open works » (e.g. Stockhausen’s Klavierstück XI) performers are invited to act as co-authors of the composition. Starting from Umberto Eco’s influential definition of the opera aperta (or « open work ») this seminar will investigate different types of openness in musical compositions from early to modern, enabling musicians to rethink and reshape their mode of musical creation.